Ce jour s’est tenue l’audience au Tribunal de Grande Instance de Strasbourg pour examiner la demande de résolution du plan de cession de reprise d’ASCOVAL par le groupe ALTIFORT.
Le groupe ALTIFORT a confirmé qu’il était dans l’impossibilité financière de reprendre ASCOVAL.
La société ASCOVAL dispose d’un mois pour trouver un plan de reprise à présenter à la prochaine audience du Tribunal de Grande Instance de Strasbourg fixée au mercredi 27 mars 2019.
Une rétroactivité au 1er février 2019
Cette décision conduit la société ASCOVAL à revenir à l’état du 1er février 2019. ASCOVAL assumera les charges (les salaires et les factures fournisseurs) du mois de février 2019 et reprendra la production en cours. Les salaires seront donc payés par ASCOVAL ce jour.
L’activité se poursuit dans le but de chercher un candidat à la reprise. Des pistes sont à l’étude auprès d’industriels et de financiers.
Le Tribunal a d’ores et déjà fixé une date de renvoi au 27 mars prochain.
« Nous sommes concentrés sur la recherche de solutions de reprise. Des négociations sont en cours. Nous avançons sur des solutions qui seront prises en accord avec les salariés et dans leur intérêt » explique Cédric Orban, CEO d’ASCOVAL.
Les atouts et points forts d’ASCOVAL :
- L’usine exploite une technologie moderne et propre (recyclage de l’acier).
- Des salariés ayant un réel savoir-faire et ayant démontré une cohésion et un grand sens des responsabiliés.
- Un carnet commercial qui se constitue déjà de 6 clients fermes et 18 prospects identifiés qui montrent leur intérêt pour les produits, et devant conduire à une poursuite de l’activité et une progression des résultats.
- L’accompagnement des pouvoirs publics (Bercy, la région des Hauts-de-France et la métropole de Valenciennes) reste d’actualité notamment au niveau financier en complément des investissements privés. « On ne repart pas d’une feuille blanche. » ajoute Cédric Orban.